A PARTIR DU JEUDI 31 MARS / 270 Camions par jour / Particules de diesel, suies cancérigènes et bruit pour les enfants
Les camions vont défiler sous les fenêtres ouvertes de l'école. Presque tous les enfants de l'école, 80 % des classes donnant sur la rue, vont commencer à respirer des poussières fines émises par les camions. Les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence. Leur granulométrie (petite taille) favorise leur pénétration dans les voies respiratoires inférieures. Un camion rejette au kilomètre dans l'air cinq fois plus de ces particules qu'une voiture diesel. Les camions et engins de chantier rejettent également des particules de suie cancérigène.
Cette pollution est à l'origine de symptômes tels que gêne respiratoire, toux, maux de de gorge, irritation des yeux. Elle peut déclencher des crises d'asthme chez les asthmatiques ou diminuer la capacité respiratoire de l'enfant.
Protéger les enfants des nuisances sonores est pourtant une préoccupation au niveau national :
L'école Justin Oudin doit d'abord être rénovée avec des travaux d'isolation acoustique et thermique pour permettre aux enfants de travailler dans des classes fenêtres fermées ! La Mairie doit assumer sa responsabilité en inversant ses priorités :
Les enfants d'abord
Les exigences des promoteurs ensuite !
Comment en est-on arrivé à imposer tant de nuisances à cette école ?
L’école publique élémentaire Justin Oudin à Issy Les Moulineaux est devenue un ilot cerné par des chantiers. Derrière le mur de la cour des maternelles, c’est le chantier phare de la Ville d’Issy les Moulineaux qui génère bruit et poussière : Le chantier du Fort, avec la construction de 1500 logements.
Les camions vont défiler sous les fenêtres ouvertes de l'école. Presque tous les enfants de l'école, 80 % des classes donnant sur la rue, vont commencer à respirer des poussières fines émises par les camions. Les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence. Leur granulométrie (petite taille) favorise leur pénétration dans les voies respiratoires inférieures. Un camion rejette au kilomètre dans l'air cinq fois plus de ces particules qu'une voiture diesel. Les camions et engins de chantier rejettent également des particules de suie cancérigène.
Cette pollution est à l'origine de symptômes tels que gêne respiratoire, toux, maux de de gorge, irritation des yeux. Elle peut déclencher des crises d'asthme chez les asthmatiques ou diminuer la capacité respiratoire de l'enfant.
Protéger les enfants des nuisances sonores est pourtant une préoccupation au niveau national :
en 2008, une aide a été mise en place par le MEDAD, ( Ministère de l'environnement) pour améliorer l’acoustique des établissements accueillant des enfants.
CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N° DGS/SDEA2/DPPR/MB/2008/02 du 3 janvier 2008 relative à la réhabilitation acoustique des établissements recevant de jeunes enfants Date d'application : immédiate Classement thématique : pollution sonore
EXTRAITS
… Un environnement acoustique défavorable perturbe la communication et les échanges et engendre des effets négatifs sur le comportement et la santé des enfants (énervement, agressivité, fatigue). Pour cette raison, le plan national d’actions contre le bruit et le plan national santé environnement prévoyaient une aide au financement de la réhabilitation acoustique des établissements recevant des enfants.
L'école Justin Oudin doit d'abord être rénovée avec des travaux d'isolation acoustique et thermique pour permettre aux enfants de travailler dans des classes fenêtres fermées ! La Mairie doit assumer sa responsabilité en inversant ses priorités :
Les enfants d'abord
Les exigences des promoteurs ensuite !
Comment en est-on arrivé à imposer tant de nuisances à cette école ?
L’école publique élémentaire Justin Oudin à Issy Les Moulineaux est devenue un ilot cerné par des chantiers. Derrière le mur de la cour des maternelles, c’est le chantier phare de la Ville d’Issy les Moulineaux qui génère bruit et poussière : Le chantier du Fort, avec la construction de 1500 logements.
Et à partir de jeudi prochain, le 31 mars, la rue devant l’école sera transformée en accès à ce chantier : la mairie annonce le passage de 270 camions par jour, soit un toutes les 2’.
Et juste en face de l’école actuelle, vient de démarrer, le chantier de désamiantage et de démolition de 4 immeubles pour y construire la nouvelle école. Pourquoi démarrer ce chantier maintenant alors que l'ouverture de la nouvelle école est annoncée pour septembre 2013, c'est à dire dans 30 mois ? La mairie a toujours annoncé 18 mois de chantier. Quelle est l'urgence d'imposer aux enfants et au personnel une nuisance supplémentaire avec la démolition des immeubles, génératrice d'énormes pollutions ( poussières, bruit) ? La Mairie s'était toujours engagée lors des conseils d'écoles, à faire exécuter la démolition hors temps scolaire.Ou sont passés ces engagements ? Interrogé à ce sujet samedi 26 mars au café informatif devant l'école, l'adjoint au maire chargé de l'éducation n'a pas répondu à cette question.
L’école Justin Oudin n’est pas aux normes pour protéger les enfants des nuisances de ces différents chantiers. C’est un bâtiment vétuste, dont la construction remonte à 1936, sans isolation acoustique et thermique récente. Depuis de nombreuses années, la mairie rejette les demandes de travaux faites en conseil d’école sous prétexte du démarrage du chantier de la nouvelle école qui a pris plus de 5 ans de retard…
30° dans les salles de classe, des fenêtres ouvertes pour aérer...
En attendant, 370 enfants sont scolarisés dans un bâtiment particulièrement vétuste, très mal isolé au niveau acoustique, comme au niveau thermique. Jusque là, la rue était interdite à la circulation, et le personnel enseignant pouvait ventiler les classes en ouvrant les fenêtres. Ventilation indispensable car il fait plus souvent 26° que les 21° degrés préconisés par la loi, dans ces salles exposées plein sud, ou les quelques stores ne suffisent pas à protéger du soleil du printemps, et ou le changement d’une vieille chaudière qui provoque des surchauffes permanentes l'hiver a été rejeté par la Mairie.
Pour la nuisance sonore, les salles sont très hautes de plafond, pleines de résonnances et de réverbération, et l’acoustique épouvantable dès que deux ou trois enfants prennent la parole. Au printemps, il suffit que le ramasseur de feuilles mortes passe dans la rue avec son appareil à moteur pour que les cours s’arrêtent. Le niveau sonore est alors insupportable, surement supérieur au 50db maximum préconisés par le règlement.
Un chantier HQE qui pollue la santé des écoliers !
Au bout de la rue, jouxtant l’école, se trouve le chantier phare de la ville d’Issy les Moulineaux, le chantier du FORT D’ISSY, 1500 logements vont être construits sur l’ancien site protégé du fort, un chantier qui va durer plusieurs années ( 5 ans) et au label HQE . Depuis le début du chantier il y a deux ans maintenant, l’accès des camions et engins se fait par la rue du Docteur Zamenhoff, dont les riverains supportent toutes les nuisances.
L’an dernier la Mairie avait déjà voulu ouvrir un second accès au chantier pour les camions par la rue du Fort. Face à la mobilisation immédiate des délégués de parents d’élèves des deux fédérations et la vétusté des locaux de l’école, la Mairie avait renoncé à ce projet.
Mais aujourd’hui, le projet ressort. Les délégués de parents d’élèves ont été mis devant le fait accompli, à la veille des vacances scolaires de Février 2011.
L'inspection du travail n'impose pas l'ouverture d'un second accès!
Il semble que les promoteurs aient besoin d’accélérer le chantier et d’augmenter le nombre de rotations de camions. L’inspection du travail, venue mi-janvier inspecter le chantier, a demandé de trouver une solution car la sécurité des piétons sur le chantier ne serait pas assurée. L'inspection du travail N'IMPOSE PAS L'OUVERTURE D'UN SECOND ACCES AU CHANTIER, contrairement à ce que la Mairie affirmait dans son courrier du 24 février 2011.
Elle demandait à la Mairie de trouver une solution. Celle - ci a décidé d’ouvrir la rue du Fort aux camions et a annoncé le passage de 200 camions par jour. Nous savons maintenant qu'il y en aura plus, un toutes les 2 minutes selon ce qui est écrit dans le rapport acoustique daté du 23 mars. UN CAMION TOUTES LES 2 MINUTES SOUS LES FENÊTRES DE L'ECOLE, SOIT 270 PAR JOUR !
Les deux fédérations de parents d’élèves la FCPE et la PEEP ont écrit à la mairie le 2 mars 2011, pour dire NON au passage des camions et demander qu’une solution alternative soit trouvée, soit en faisant passer les camions ailleurs, soit en délocalisant l’école. La Mairie a refusé ces deux solutions alternatives en les justifiant par une impossibilité de réalisation. Nous avions déjà demandé il y a plus d’un an la délocalisation de l’école. Le représentant de la mairie au conseil d’école a toujours refusé d’étudier cette possibilité. Pourtant en France, de nombreuses communes y sont confrontées chaque année ( exemples de délocalisation à Mantes la Ville, Saint-Coud, Sèvres, en région parisienne). Evidemment cela a un coût qui aurait pu être pris en charge par les promoteurs. Mais cela s’anticipe pour trouver un parc ou un bâtiment vide à aménager. Forcément au dernier moment, ca paraît plus difficile à réaliser.
Elle demandait à la Mairie de trouver une solution. Celle - ci a décidé d’ouvrir la rue du Fort aux camions et a annoncé le passage de 200 camions par jour. Nous savons maintenant qu'il y en aura plus, un toutes les 2 minutes selon ce qui est écrit dans le rapport acoustique daté du 23 mars. UN CAMION TOUTES LES 2 MINUTES SOUS LES FENÊTRES DE L'ECOLE, SOIT 270 PAR JOUR !
Les deux fédérations de parents d’élèves la FCPE et la PEEP ont écrit à la mairie le 2 mars 2011, pour dire NON au passage des camions et demander qu’une solution alternative soit trouvée, soit en faisant passer les camions ailleurs, soit en délocalisant l’école. La Mairie a refusé ces deux solutions alternatives en les justifiant par une impossibilité de réalisation. Nous avions déjà demandé il y a plus d’un an la délocalisation de l’école. Le représentant de la mairie au conseil d’école a toujours refusé d’étudier cette possibilité. Pourtant en France, de nombreuses communes y sont confrontées chaque année ( exemples de délocalisation à Mantes la Ville, Saint-Coud, Sèvres, en région parisienne). Evidemment cela a un coût qui aurait pu être pris en charge par les promoteurs. Mais cela s’anticipe pour trouver un parc ou un bâtiment vide à aménager. Forcément au dernier moment, ca paraît plus difficile à réaliser.
Concernant l’alternative de trouver un autre accès au chantier pour les camions, l’enceinte du Fort est protégée et ne peut être détruite. Mais une rampe d’accès pour passer au dessus est envisageable en terme de construction. Rampe qui se situerait à un autre endroit que sous les fenêtres des écoliers. Là aussi ces recherches de solutions s’anticipent et ont un coût budgétaire. Tout cela aurait du être pensé dans le cadre d’une évolution globale du paysage urbain dans ce quartier.
Pas de prise en compte des nuisances environnementales
La Mairie s'est concentrée sur des travaux pour la sécurité des abords, avec le changement de l'entrée de l'école afin que les enfants ne côtoient pas les camions dans cette rue étroite. Pas de travaux d'isolation intérieure de l'école envisagés pour protéger de la pollution atmosphérique et sonore. Notre demande d'installer une station de mesure de la qualité de l'air, pourvue d’ une alarme entrainant l’arrêt immédiat du chantier en cas de dépassement des seuils autorisés légalement, est aussi restée lettre morte.
Un nouveau calendrier a été annoncé par la mairie : Nouvelle entrée de l'école avenue de la Paix lundi 28 mars, premiers camions jeudi 31 Mars. Ce passage de camions, s'il a vraiment lieu à cette date, se fera avant les sondages promis par la mairie pour s'assurer de l'absence de carrières.
Sachant qu'il y a un précédent dans cette rue : En octobre 2004, une carrière souterraine a provoqué des fissures dans l'école Justin Oudin, côté maternelle, et a obligé la mairie à transférer 3 classes à l'école des Epinettes et la cantine à la maison de quartier de l’Abbé Derrhy. Cette carrière là n’était pas répertoriée….
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