Ce jeudi 7 novembre est une journée nationale de lutte contre le harcèlement à l'école. Concrètement, il s'agit de sensibiliser l'ensemble de la communauté éducative, donc aussi les parents d'élèves, à ce phénomène qui concerne les enfants dès le plus jeune âge.
Le thème cette année, "la dynamique de groupe", encore appelée "effet de meute" qui désinhibe certains élèves au point de les pousser à faire, en groupe, quelque chose qu'ils n'auraient jamais fait seuls.
Selon une enquête de 2015, le harcèlement concerne chaque année 700 000 élèves, de la maternelle au secondaire, et ce toutes catégories sociales confondues. Voici la bande annonce d'un documentaire diffusé sur France 5 il y a quelques années, qui est toujours d'actualité. Le harcèlement à l'école transposé dans un monde d'adultes :
Autre facette, non moins préoccupante, le "cyberharcèlement", encore plus pernicieux puisqu'il ne s'arrête pas quand l'élève a franchi les portes de l'établissement scolaire. Avec les smartphones et les réseaux sociaux, un enfant cyberharcelé est susceptible de l'être en permanence.
A ce titre, selon des chiffres relayés par le ministère de l'éducation nationale, en 2017 :
- 18 % des collégiens déclarent avoir subi au moins une atteinte via les réseaux sociaux ou par téléphone portable (usurpation d'identité, vidéos humiliantes ou diffusion de rumeurs) ;
- 11 % des élèves déclarent avoir été insultés ou humiliés via ces nouvelles technologies ;
- 7 % des collégiens ont déclaré avoir subi au moins trois atteintes différentes, ce qui s'apparente à du cyberharcèlement. Il est davantage subi par les filles (8 % contre 6 % pour les garçons) et les élèves de 3e
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